La franchise d'expension des Marlins a joué sa première saison en Floride en 1993, sous le regard de son heureux propriétaire Wayne Huizenga. Pendant 4 années, l'équipe s'est développée au jour le jour, et en 1997, fort d'un recrutement agressif et impressionnant, basé sur de jeunes rookies prometteurs tels que Livan Hernandez et Edgar Rentaria, accompagnés de joueurs d'expérience tels que Gary Sheffield, Bobby Bonilla, Moises Alou, Darren Daulton, Al Leiter, Kevin Brown et Robb Nen, et le tout managé par Jim Leyland, les Florida Marlins deviennent la franchise la plus jeune de l'histoire des Majors à remporter le titre mondial.
Ce recrutement boulimique leur aura permis de remporter le championnat, mais aura également eu pour conséquence de les mettre dans une situation financière plus qu'instable. Wayne Huizenga, qui clamait cette instabilité financière, aurait cependant menti en communiquant des chiffres falsifiés sur l'état financier de sa franchise. Ce propriétaire aux dents longues, assoiffé par l'apat du dollar, ne trainera pas et, dès la saison 1998, commença à vendre
TOUS ses joueurs, de sorte à ce qu'il ne reste plus aucune star, plus aucun joueur d'expérience, plus aucun joueur aguéri, plus personne. Devant tout de même faire jouer leur équipe sur le terrain, les Marlins ont alors sorti une ribambelle de jeunes, très jeunes joueurs de leur ligues mineures. Résultat: des joueurs totalement inexpérimentés et une saison à mettre aux oubliettes. Le soleil de Floride, pour ne pas dire la fièvre de l'argent, est monté à la tête de ce propriétaire qui a permis aux Marlins de passer, d'une année sur l'autre, du statut de meilleure équipe à celle de bonnet d'âne, ayant même été la première de l'histoire à avoir perdu plus de 100 matchs l'année suivant le titre. Wayne Huizenga céda finalement son
"entreprise" à l'homme d'affaire John Henry.
Puis, s'en suivirent quelques saisons du même acabi, sans reluisance, sans coup d'éclat. Les Marlins étaient aux abonnés des dernières places de la NL East. Puis vint la saison 2002, où un
léger sursaut d'orgueil, et donc d'espoir, se fît voir. Malheureusement, pour l'équipe, la flamme fut de courte durée, et toujours pas de playoffs, toujours pas d'enjeu, toujours pas de challenge à l'horizon.
A l'aube de la saison 2003, les Marlins achetèrent de bons joueurs tels qu'Ivan Rodriguez, Juan Pierre, Cliff Floyd, Preston Wilson. Ajoutez à cela une rotation contenant les jeunes Dontrelle Willis, Josh Beckett, A.J. Burnett et Mark Redman, et vous aviez là une équipe qui pouvait enfin reprendre espoir. Malheureusement, malgré toutes les bonnes volontés du monde, Jeff Torborg, entraîneur, ne réussissa pas à créer la bonne alchimie et, le 22 Mai 2003, Florida pointait à la dernière place des Majors Leagues avec une fiche de 19W-29L. Quelques jours auparavant, Torborg fut remplacé par Jack McKeon. A partir de cet instant, les Marlins enchaînèrent les victoires et devinrent la meilleure équipe du circuit. Cette ascension fulgurante les amena jusqu'aux World Series, qu'ils remportèrent brillament face aux légendaires Yankees.
Après 1997, 2003 fût l'année du second titre de l'histoire du club. Performance remarquable dans l'histoire d'une franchise âgée alors de seulement onze ans.
L'année 2004 fût la traditionnelle année de la
"confirmation". Avec Carl Pavano, candidat déclaré cette année-là au Cy Young, les Marlins ont fini certes au-delà des .500 en pourcentage de victoires, mais bien loin derrière les NL Wild Card Houston Astros. L'année suivante vu le départ de Pavano aux Yankees, mais également l'arrivée du très grand premier base Carlos Delgado, accompagné de joueurs devant confirmés leur bonnes performances passées tels que, entre autres, Mike Lowell et Alex Gonzalez. La saison fût rude et acharnée dans une division NL East où, chaque jour, le combat pour la première place faisait rage. Les Marlins étaient lancés dans cette bataille, mais ne réussissèrent pas à en sortir vainqueurs; la fin de saison se fît en roue libre, et Florida râta un nouvelle fois le coche en playoffs.
Dès lors, après cet échec, il a fallu reconstruire. Et le premier coup d'éclat fut d'engager Joe Girardi, ancien Yankee (en tant que joueur et bench coach), qui aura la lourde tâche de prendre en main cette franchise
"rollercoaster". Malheureusement, la colonne vertébrale de l'équipe fût à l'occasion de cette intersaison 2005/2006 partiellement brisée. Carlos Delgado, Mike Lowell, Alex Gonzalez, Juan Pierre, Josh Beckett, A.J. Burnett et Guillarmo Mota (pour ne citer qu'eux) ont tous quitté le club.
Dès lors, l'avenir sportif de la franchise reste clairement incertain. La saison à venir ne s'annonce guère comme des plus flamboyantes.
Mais à proprement parler, un autre débat suscite l'émoi de pas mal de fans floridiens. Si leur avenir sportif est problématique, celui-ci devient quasi insignifiant lorsque l'on connaît les problèmes que recontrent la franchise en termes d'infrastructures: en effet, des problèmes liés au partage du terrain avec l'équipe professionnelle de football américain (Dolphins), également liés à l'ambiance reignant lors des matchs joués à domicile sous un soleil d'été brûlant, ont poussé les propriétaires à construire un nouveau stade, couvert celui-là, tout du moins à toit rétractable pour coller aux standards de l'époque en la matière. Les Marlins ont le droit de jouer jusqu'en 2007 sur le Dolphins Stadium, après cette date ils seront
"sans stade fixe". Seulement, un obstacle, et non des moindres, vient se heurter aux équipes dirigeantes: le coût exhorbitant, surtout dans l'Etat de Floride, de la construction d'un nouvel édifice.
Ainsi, le propriétaire du club, David Samson, lança quelques uns de ses émissaires pour visiter différents sites, dont l'un d'entre-eux pourrait bien être un jour le futur repère les Espadons. Parmis ces sites nous trouvons Las Vegas, Portland, Charlotte, Monterrey, Montreal, le nord du New Jersey, Norfolk et San Antonio.
Alors, maintenant, après avoir vu l'aspect sportif, pouvez-vous répondre au sondage ci-dessus et nous donner la ville où vous pensez que les Marlins continueront leur histoire
"mouvementée" ?
